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Michel23

La ligue ROC

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Etes vous au courant ?

Citation :
Aux opposants à la chasse

Les promesses de rassemblement anti-chasse de la ligue ROC Nous sommes six administrateurs de la Ligue ROC à démissionner de notre mandat, car nous ne voulons pas cautionner ses dérives et n'avons plus espoir de redresser la situation.

Cinq d'entre nous ont expliqué les raisons de leur démission dans une lettre ouverte, que nous avons demandé à la Ligue ROC de publier dans son bulletin trimestriel. Nous n’avons pas d’assurances sur ce point. Aussi, n’ayant pas prémédité notre démission, et n'ayant pas détourné le fichier des adhérents quand nous l'avions en notre possession, nous aurons du mal à les joindre.

Nous vous envoyons donc cette lettre ouverte en pièce jointe, et vous prions de bien vouloir la transmettre à tous les adhérents ou opposants à la chasse que vous connaissez car nous jugeons qu'il est de notre devoir d'informer les adhérents ou futurs adhérents du ROC pour qu’ils ne soient pas dupes comme nous l’avons été.

Avec nos remerciements et en espérant vous retrouver dans les associations qui sont restées fidèles aux convictions de Théodore Monod.

Les administrateurs de la Ligue ROC signataires de la présente lettre refusent de cautionner plus longtemps, par leur présence au Conseil d'Administration, les dérives contre lesquelles ils ont lutté mais qui perdurent et s'aggravent. Ces dérives concernent autant les objectifs poursuivis que les procédés mis en œuvre.

Sur les objectifs, d'abord

Comme son nom l'indiquait, l'objectif du Rassemblement des Opposants à la Chasse (R.O.C.) était clair. Après le décès de son président Théodore Monod et l'arrivée d'Hubert Reeves, le nom est devenu "Ligue ROC" et les statuts ont été modifiés, de telle façon que disparaisse toute référence à l'opposition à la chasse, au nom de laquelle tous les membres du R.O.C. avaient adhéré. La plupart des administrateurs de l'époque ont fait confiance aux acteurs de ces changements, qui affirmaient que rien n'était changé sur le fond, mais plusieurs administrateurs - dont un fondateur du R.O.C. - ont démissionné immédiatement ou n'ont pas demandé le renouvellement de leur mandat.

Force est maintenant de constater que les adhérents du ROC ont été trahis. La lutte contre les méfaits de la chasse est devenue accessoire, au profit de la défense de la "biodiversité", considérée ouvertement comme essentielle, et à laquelle la quasi-totalité des ressources est consacrée. La biodiversité est très bien défendue par des associations d'une autre envergure. Elle n'est pas statutaire pour la Ligue ROC qui néglige deux de ses trois objectifs, à savoir l'animal être sensible et la défense des non chasseurs.

A la demande d'Hubert Reeves, la Ligue ROC ne s'oppose plus. Elle sert de caution aux ministères. Malgré les revers et les affronts subis, elle persiste à rencontrer autour d'une table ronde les représentants des chasseurs, de plus en plus favorisés par les pouvoirs publics. Il a été impossible aux administrateurs signataires d'obtenir qu'apparaissent sur son site toutes sortes d'informations sur les réalités de la chasse, indispensables à la formation objective de l'opinion publique.

La Ligue ROC n'est plus, comme avec Théodore Monod, une association militante d'opposition à la chasse ou à ses méfaits, mais de plus en plus une fondation suiviste qui a renoncé à promouvoir des idées non politiquement correctes et qui rend plus de comptes à ses sponsors qu'à ses adhérents. Ce grand tournant s'est fait à l'insu de ces derniers, les démissions précédentes ayant été discrètes. Les anciens adhérents du R.O.C. doivent tout particulièrement en être informés.

Sur les procédés mis en œuvre pour parvenir à ces résultats

La vice-présidente, Nelly Boutinot, contrôle totalement le fonctionnement de l'association: Les administrateurs ne peuvent correspondre avec leur président que par son intermédiaire. Les administrateurs ne peuvent pas correspondre avec le comité d'experts qu'elle a mis en place, ni réciproquement. Les administrateurs ont interdiction de correspondre entre eux sans en informer le directeur salarié. Bien qu'il ne participe pas aux Conseils d'Administration, Hubert Reeves en impose l'ordre du jour, sans que les administrateurs puissent y faire inscrire tous les sujets qu'ils jugent importants, par exemple sur la politique suivie.

L'opacité des pratiques, le non respect des statuts, la dissimulation et le mensonge, obligent à des vérifications constantes. Lors de la dernière Assemblée Générale, le jeu des pouvoirs a permis à dix personnes, dont les deux salariés, d'exprimer plus des deux tiers des votes, et cela pour des candidats dont les noms n'ont été révélés qu'en séance. Un administrateur a été coopté lors d'une séance du Conseil d'Administration réunissant pas le quorum statutaire. Un Conseil d'Administration favorable à la vice présidente - voire inconditionnel - et un Bureau assorti ont ainsi été mis en place. C'est cette dernière raison, retirant aux administrateurs signataires tout espoir de rétablissement, qui les a conduits à démissionner.

Ne pouvant pas s'exprimer démocratiquement, les administrateurs signataires sont contraints de faire sécession et de se rapprocher des associations anti-chasse qui sont restées fidèles à leurs convictions (ASPAS, CVN, RAC, ...). En démissionnant, ils se sentent moralement obligés d'avertir publiquement les adhérents de la Ligue ROC, par qui ils ont été élus, qu'il y a eu hold-up sur leur association.

Michèle Barberousse
Administratrice de la Ligue ROC, responsable du Réseau des Refuges, ancienne secrétaire générale, ancienne trésorière du ROC, ancienne correspondante locale du ROC, adhérente depuis 1977

Francis De Frescheville
Administrateur de la Ligue ROC, ancien vice-président de la Ligue ROC, ancien administrateur du ROC, Adhérent depuis 1988

Pierre Jouventin
Administrateur de la Ligue ROC, démissionnaire le 28/02/2009, membre du comité d'experts.
< p>Viviane Laurier
Administratrice du ROC, puis de la Ligue ROC depuis 1980, ancienne secrétaire générale du ROC, Membre dès la fondation ROC en 1976

Jean-Paul Péronnet
Administrateur de la Ligue ROC, ancien porte-parole mandaté du ROC, adhérent depuis 2000


A lire :

http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=740

Une lettre ouverte de Maurice adressée en 2002 au Président du ROC :

Citation :
Lettre ouverte d'un chasseur à Monsieur Reeves, Président de la Ligue pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs, (ROC)

Le 8 novembre 2002

Monsieur le Président,

Ce qui était alors acceptable de la part d’une nature généreuse ne l’a plus été lorsque l’équilibre a été rompu dans la deuxième partie du vingtième siècle par les très nombreuses et trop rapides atteintes que cette nature a subies et par l’élévation du niveau de vie du plus grand nombre – cette dernière chose certes fort souhaitable - qui ont eu sur la faune des répercussions dramatiques, par la possibilité d’une pression de chasse sans précédent sur des biotopes rétrécis et dégradés.

J’ai peu à peu, par mes rencontres et mes lectures, pris conscience de la nécessité de profondes réformes dans la pratique de la chasse.

Je me suis très rapidement engagé dans la voie, et j’y persiste.
Il y a eu trois étapes :

* La première a consisté à essayer de faire changer les choses de l’ « intérieur », dans les structures existantes. J’y ai perdu mon temps.

* La deuxième à aller plus loin, ce qui m’a amené à créer l’ANCER, une association indépendante des structures officielles dans lesquelles je savais que les chasseurs ne se reconnaissaient pas. Aujourd’hui, je sais que j’ai encore perdu mon temps : trop peu de chasseurs ont suivi cette démarche que je considère encore aujourd’hui comme ayant été originale. J’ai donc été amené à démissionner de toutes mes fonctions où non seulement je perdais mon temps, mais où j’avais l’impression de cautionner un système qu’en fait je condamne.

* La troisième se joue aujourd'hui dans le constat que je fais

Le monde de la chasse

Allergique à toute réforme, il refuse d’évoluer de lui-même, et ne le fait que contraint et forcé par le pouvoir judiciaire. Il lui a fallu, par exemple, la condamnation de l’Europe pour « accorder » le droit de non chasse dans le cadre de la loi Verdeille, chose pourtant d’évidence.

Seul, il ne bougera pas d’un pouce. Pire : pour partie, il est entré en politique dans un parti dont personne ne sait ce qu’il représente tellement il « ratisse » large, mais qui fait « trembler » le pouvoir politique qui n’a de cesse que de le contenter, nous faisant revenir en arrière sur tant de points. Et je ne citerai que la légalisation de la chasse du gibier d’eau de nuit dans certains départements, véritable aberration écologique.

Diminution d'espèces: grives ou palombes

Les migrateurs ont, si je puis me permettre cette expression, du plomb dans l’aile. Combien faudra-t-il d’études, de conférences, de symposiums, d’états généraux et autres montages dilatoires pour admettre ce que nous avons tous constaté sur le terrain : par exemple pour ne citer qu’elles les grives et les palombes, dont on nous dit aussi pour faire bonne mesure qu’elles passent «ailleurs . Où se situe sur la carte du monde cet «ailleurs» merveilleux ?

Lâchers

Malgré quelques efforts louables, mais isolés, le petit gibier sédentaire n’est le plus souvent que de la «volaille» lâchée la veille. Il n’y a pas là à mes yeux acte de chasse, mais quelque chose de pitoyable que je n’ose qualifier et que le Législateur aurait dû depuis longtemps interdire

Élevage à ciel ouvert

Le grand gibier dont nos dirigeants sont si fiers et nous rabâchent les oreilles, qu’en est-il vraiment ? Le sanglier n’est souvent que du cochon que l’on gave de maïs et que l’on tue près de l’agrainoir. Les chamois et les isards se concentrent dans des « poches » où les guette l’épizootie quand par ailleurs ils ne peuvent coloniser, par le fait de l’homme, des territoires devenus des déserts. Le cerf et le chevreuil se portent mieux, mais sont encore absents de très nombreux territoires qui leur conviendraient parfaitement. De plus, combien de populations sont constituées uniquement de subadultes, les mâles étant tirés trop tôt pour leur trophée.

Le « fric » est roi

Quant à l’organisation ! Faut-il seulement en parler ? Dans la chasse privée, sauf exception où il faut saluer des gens admirables, le plus souvent, le « fric » est roi et l’Etat donne le plus mauvais exemple.

Peut-on reprocher, au chasseur, dans ce système en général d’en vouloir pour son argent. Qui peut penser gestion quand le chèque à faire comprend trop de zéros (même en euros), et qu’on ignore si l’année suivante on sera ou on pourra être encore actionnaire ?

Dans la chasse communale et ACCA, le système collectif a ses limites vites atteintes : l’absence de responsabilisation de chacun et l’absence de réelles sanctions conduisent le plus souvent à une politique de terre brûlée où il faut tirer avant qu’un autre tire.

Et le chasseur français dans tout ça. Ceux qui ont pris leur permis avant 1976 n’ont passé aucun examen. Après 1976, ils ont passé un examen d’un niveau ridicule, version cynégétique du loto. Lorsqu’elle avait 11 ans, j’ai fait passer à ma fille qui ne s’intéressait pas du tout à la chasse un examen blanc qu’elle a parfaitement réussi. Il n’y a, à ce jour, même si cela est prévu par la nouvelle loi chasse, mais a été reporté, pas d’épreuve pratique sur les armes. Pour toutes ces raisons, je ne me reconnais pas dans ce monde de la chasse.

La chasse a besoin d’un Big Bang

Cependant chasseur, je le resterai toute ma vie, mais ne puis cautionner ce système où personnellement je n’ai pu trouver de moyens d’agir. Je me suis donc retiré de toutes mes fonctions. J’estime qu’en l’état actuel des populations de gibiers dans notre pays : la chasse aux migrateurs devrait être suspendue. La chasse du petit gibier sédentaire également, à l’exception de ceux commettant des dégâts aux récoltes, le lapin par exemple, tout cela à voir, espèce par espèce ; Et cela jusqu’à véritable bilan où seraient associés chasseurs, scientifiques et naturalistes. D’une manière générale la gestion des espèces gibiers ne doit pas être décidée par les seuls chasseurs, comme c’est de fait à peu près le cas aujourd’hui.

la chasse du grand gibier ne devrait être pratiquée que par les méthodes modernes que sont l’approche et l’affût. La battue est un mode de chasse du passé. Elle commet trop de dégâts directs (on blesse autant qu’on tue) et «collatéraux» : les chiens bien souvent non «créancés» poursuivent, tuent ou épuisent, -ce qui en hiver revient au même- tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. De plus, ce mode de chasse incompatible avec le récent pluri-usage de nos forêts, devrait pour le moins être interdit les week-ends, et autorisé au cas par cas par une commission ad hoc, composée à parité de chasseurs et non chasseurs, uniquement lorsqu’il y aurait dégâts avérés à l’agriculture ou la sylviculture, si l’approche et l’affût n’ont pas suffi à enrayer ces dégâts.

De même l’agrainage, qui consiste en fait à cantonner chez soi le gibier, devrait être interdit et à ce sujet, il faut bien dire que nourrir du gibier à coup de sacs de maïs, puis le déclarer nuisible parce que trop abondant, est une énorme farce. (dans le même ordre d’idées, déclarer nuisible le renard par exemple quand dans le même temps on le nourrit de gibiers de tir est une aimable plaisanterie).

Lla formation du chasseur devrait être obligatoire et permanente. J’ai personnellement vu, de mes yeux vu, des chasseurs, confondre et tirer des chevreuils au lieu de cerfs et vice versa, ce qui fait rêver quand on pense à la chasse de nuit des oiseaux d’eau où les confusions sont encore plus faciles.

Privées de la garderie, les fédérations de chasseurs n’ont aucune raison de bénéficier de statut spécial et doivent devenir de simples associations loi de 1901 où l’adhésion reste facultative, ce qui permettrait de juger de leur vraie représentation. Cela aurait le mérite de la clarté, savoir qui représente réellement qui. Les missions dont elles ont été chargées par la dernière loi chasse dans le seul but évident de les « sauver » doivent être transférées à des organismes d’Etat et le personnel de ces fédérations versé dans ces organismes, ainsi que les cotisations qui vont avec.

Voilà pour quelques grandes lignes.
Il y aurait tant à dire ! Il y aurait tant à faire.

Par nos pouvoirs publics d’abord qui pour l’heure n’obéissent qu’aux plus conservateurs des chasseurs, ce qui au demeurant ne leur apporte rien car de toutes manières, insatisfaits, ces chasseurs-là en voudront toujours plus, seront toujours mécontents, et sanctionneront le gouvernement en place quel qu’il soit.
Comme je n’attends plus rien du monde de la chasse, j’ai voulu vous faire part de mon opinion. Beaucoup de chasseurs n’en « peuvent plus » de continuer ainsi. Ils sont sans doute prêts à vous appuyer dans des démarches, telles que les interdictions des lâchers de gibiers de tir qui sont une honte pour notre pays, de l’agrainage du grand gibier ou des battues. Comme vous sans doute, ils sont favorables à une meilleure formation des chasseurs, à une coopération plus grande de ces derniers avec les associations naturalistes, et sans doute de nombreux autres points de bon sens.

Maurice Bigorre.

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Je connais bien sûr la lettre de Maurice.
Je ne suis pas surpris de cette démission, j'ai moi-même cessé d'y adhérer (comme d'ailleurs à la LPO) après le Grenelle.

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Ugatza a écrit:
Je connais bien sûr la lettre de Maurice.
Je ne suis pas surpris de cette démission, j'ai moi-même cessé d'y adhérer (comme d'ailleurs à la LPO) après le Grenelle.


La lettre de Maurice...c'était en rapport, mais surtout parce que ça fait un peu plus d'un an qu'il nous a quitté Sad

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Tu étais adhérent à la ligue ROC, U? Rolling Eyes Ton non renouvellement de cotisation fut dont une des conséquences bénéfiques du Grenelle Laughing

Une pensée pour feu Maurice...L'avez vous connu de visu?

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J'ai été adhérent du ROC, oui.
Je suis bien un opposant à la chasse (tu n'as pas manqué de t'en apercevoir?Very Happy ), même si je suis contre son interdiction.
Je n'ai pas adhéré au RAC à la place.
L'ASPAS, c'est très bien.
Non, je n'ai jamais rencontré Maurice. Maintenant, je le regrette.
Peut être que nos relations auraient été meilleures que sur le net.
On aurait du faire ensemble une sortie dans la nature.
Lui sans fusil et moi en fermant ma gu....

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